mardi 6 mars 2012

Donnez votre avis!

Demandée pendant des mois par le personnel des bibliothèques, la Commission tripartite a suscité beaucoup d'espoir et d'attentes. Aujourd'hui, après plus de 6 mois d'existence, il est temps de faire le bilan. Les travaux de la Commission ont-ils un impact sur le processus de réorganisation? Et sur le travail au quotidien du personnel des bibliothèques?

Merci de prendre quelques minutes pour répondre aux trois questions posées dans la colonne de droite et de nous faire part de vos éventuelles remarques dans les commentaires. Ce sondage est évidemment anonyme et sera clos le 31 mars à minuit.

31 commentaires:

  1. Pour l'heure, l'impact est nul car les responsables de site et le rectorat ne semblent pas tenir compte de ce qui se dit dans la Commission. Par ailleurs, les PV montrent bien que la coopération n'est pas à l'ordre du jour. Si au moins on pouvait parler d'information, mais ce n'est même pas le cas!

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  2. Comment voulez-vous que la commission tripartite ait un impact sur le processus ? Il n'y a pas plus de processus, il n'y a pas de réorganisation des bibliothèques à l'oeuvre.

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  3. La commission ? Un very bad trip.

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  4. Commission triple arthrite ?

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  5. Maintenant que toutes les personnes à l'origine du projet sont parties, pourquoi garder cette commission? C'est plus un ralentissement qu'autre chose. Nous avions reproché la trop grande hâte à mettre en place ce projet et aujourd'hui, nous reprochons la trop grande lenteur de la mise en place de la réorganisation. Ne devrions-nous pas nous armer d'un peu plus de patience et collaborer dans un esprit un peu plus ouvert? Et signifier notre soutien à ceux qui essayent de colmater les failles du passé tout en réfléchissant à la meilleure façon d'agir? C'est difficile, certes mais la vie l'est parfois...Et aujourd'hui, même si le découragement, la démotivation sont encore là, il faudra un peu de temps pour réinstaller la confiance et la sérénité dans nos bureaux mais pour cela, il faudra aussi un peu d'indulgence et un peu de compréhension de notre part. Bien cordialement

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  6. J'aimerais qu'on m'explique le projet actuel.

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    1. Le projet n'est ni actuel ni passé, c'est toujours le même et sa plus importante partie est déjà réalisée : réunir toutes les bibliothèques des facultés en 1 bibliothèque de l'Université de Genève administrativement et financièrement, mettre en place des instances de sites en y impliquant des académiques et en nommant des bibliothécaires de disciplines pour aller dans le sens d'une "subject library", en nommant des coordinateurs pour la gestion quotidienne des services, en créant un comité de direction décisionnel et en commettant les erreurs que vous connaissez (postulations, communication quasi-nulle, délai irréalisable...). Aujourd'hui, c'est la phase des revues des cahiers des charges, du répertoire des tâches et de l'analyse des besoins dans les services pour optimiser ces derniers. Mais c'est la phase aussi-cela prendra du temps, de l'harmonisation des pratiques, des politiques de services, des collections et de communication. Le projet c'est cela et rien d'autre. Notre métier n'a pas changé, nos tâches non plus, il s'agit de réorganiser les services en prenant en compte les compétences et es intérêts des uns et des autres.

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    2. Ce projet, c'est le projet des concepts creux : optimiser les services? harmoniser? communication? Tout le monde est d'accord, mais la question est: comment s'y prend-on ?
      Non, notre métier n'a pas changé, il a juste été dévalorisé. Les services n'ont pas été le moins du monde améliorés (bien au contraire) et les professionnels attendent toujours de vrais projets innovants, convaincants et intégrants les équipes.
      Quelles communications nous parviennent du "comité de direction décisionnel" ? Silence radio.

      Patience et longueur de temps sont les plus grandes qualités des bibliothécaires...

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    3. "vrais projets innovants" n'est-ce pas un concept creux? Que mettre derrière ce terme? Quelles sont nos attentes? Le savons-nous précisément?
      C'est vrai, les services n'ont pas encore été améliorés mais espérons qu'ils le seront et pour cela, nous devrions agir, nous bibliothécaires et faire au mieux ce que nous savons faire! La critique fait avancer mais encore faut-il qu'elle soit constructive! Sinon, nous tournons en rond et ne voyons que ce qui ne marche pas! Un peu marre des plaintes, cela dure depuis vraiment trop longtemps, un peu marre du côté négatif des choses. A un moment donné, il faut changer de disque pour changer d'air. Patience et longueur de temps...utilisons cette partie de nos qualités!

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    4. Exemples de « projets innovants » (mais des «projets tout court» suffiront) :

      enquête sur les besoins des usagers, mise en œuvre d’un service de questions-réponses en ligne, de nouveaux outils pour la formation des usagers, médiation numérique en bibliothèque, etc…

      quand les bibliothécaires se montrent constructifs et font des propositions, les responsables leur répondent qu'il faut attendre ... attendre quoi ?

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    5. Bravo! Espérons que nous sommes lus et que nous serons "écoutés"!

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  7. Ecoute.

    C'est joli comme mot!
    Ca veut dire corde dans le monde de la navigation.

    Cessons de rêver.

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    1. C'est vrai, c'est joli. Rêvons tout de même un peu!

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  8. Il me semble que, pour l'instant (soyons prudents), les aspects les plus problématiques du projet (déni de réalité, comportements agressifs pratiqués avec la plus totale impunité, absence de prise de responsabilité) ont disparu. Je considère donc que la situation s'est nettement améliorée depuis la mise sur pied de la commission, même si les solutions se font encore attendre.

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  9. Non, il y a encore des gens avec le comportement que vous décrivez qui sévissent.

    Il est vrai que les points de vue sont différents suivant notre lieu d'attache. Les vécus sont toujours très difficiles pour certaines équipes. Comment peut-on travailler sereinement sans dialogue, ni même, parfois d'information ?

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    1. Oui, malheureusement, nos collègues d'Uni Mail ont souffert et souffrent encore un peu mais cela s'améliore. Il faudra profiter de cette expérience difficile pour ne pas renouveler les mêmes erreurs et plutôt faire les choses plus correctement, sans agressivité d'aucune espèce, et surtout, discuter, informer, échanger, collaborer...des mots qui font rêver aujourd'hui mais qui seront notre réalité avec un peu de chance et d'espoir!

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    2. Non. Cela ne s'améliore pas à Mail.

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    3. Alors, attendons Catherine Charpin, nous verrons bien...Encore 6-7 semaines.

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    4. Je comprends bien la difficulté mais je maintiens qu'il y a une différence entre travailler sans les informations nécessaires du fait d'une désorganisation et être harcelé avec malveillance - ce qui semble être encore le sort d'une partie des équipes. L'arrêt des postulations forcées et le déplacement des responsables initiaux me semblent des résultats qui méritent d'être appréciés positivement même si on reste dans l'attente de nouvelles mesures.

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  10. Je confirme : pas d'amélioration à Uni Mail pour le personnel. Communication : zéro ! Une grande séance pour améliorer les pratiques de saisie des congés, heures suppl. et complémentaires sur ce fabuleux outil ServiceNow, des rencontres avec le personnel pour connaître les activités de chacun et ses souhaits. Attendons -oh, comme les bibliothécaires sont patients...- de voir comment ceci va être exploité. Espérons que Mme Charpin aura le pouvoir et l'énergie de décanter la situation à Uni Mail.

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  11. Alors... AGISSEZ ! En tant que représentante du personnel des bibliothèques à la Comm3, j'ai des sons de cloche tellement différents en provenance d'UniMail qu'il est difficile de se faire une idée cohérente de la problématique. Dès que nous faisons des propositions, elles sont rejetées, ne correspondent pas à la réalité (multiple alors qu'il ne devrait y avoir qu'UNE équipe), ne peuvent fonctionner, etc... je suis épuisée d'essayer d'obtenir, depuis 6 mois, il est vrai, un plan du projet initial ou actuel, qu'importe : un document qui décrit les objectifs, le calendrier, etc...; et il est réclamé à chaque séance, comme vous pouvez le lire dans les PV. Que faire de plus ? Il est plus facile de critiquer, ce que je comprends, car la méfiance étant de mise, la critique est la seule réponse pour l'instant, mais est-ce vraiment la seule qu'UniMail puisse nous faire ? N'allez pas croire non plus qu'ailleurs tout est rose, que l'information circule, que la communication est un mode de fonctionnement usuel... et ben NON ! De même, je suis inquiète par la proposition de supprimer la Comm3, suite aux départs de personnalités problématiques, car l'objectif de la Comm3, outre nous faire reprendre le travail et nous faire encaisser à nouveau les amendes (je suis naïve, mais tout de même), est un lieu d'échange où le dialogue instauré lentement, mais sûrement, favorise beaucoup le soutien et la reconnaissance des académiques ; c'est étonnant : il faut lire entre les lignes !!! Nous ne sommes pas valorisés dans notre métier... et si nous étions trop gentils d'assurer, MALGRE TOUT, un service de qualité auprès de nos usagers ? Je ne suis plus d'attaque pour me battre et vous ?

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  12. Cela ne sert plus à rien d'avoir une commission. Cela ralentit tout et ne nous permet en tout cas pas d'avancer mieux qu'avant. Bravo pour le travail accompli mais aujourd'hui, il est temps d'arrêter. Que les académiques nous soutiennent, c'est vraiment formidable mais ce n'est pas à eux de nous dire comment travailler. Nous n'allons pas remplacer le coach enfin parti par d'autres coaches! Nous avons besoin de nous exprimer et répondre par nos compétences pour mettre en place de bons services! L'idéal serait d'avoir des réunions pour discuter, échanger nos idées sans pour autant décider, cela revient à nos supérieurs mais au moins, on pourrait donner nos avis. Peut-être alors pourrions-nous sortir de ce cercle vicieux où nous sommes exclus de toute réunion!

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  13. Définition de la Commission tripartite :

    "L'idéal serait d'avoir des réunions pour discuter, échanger nos idées sans pour autant décider, cela revient à nos supérieurs mais au moins, on pourrait donner nos avis."

    La Commission tripartite ne bloque rien puisqu'elle n'en a pas le pouvoir. Tout au plus, elle est l'excuse usée par la hiérarchie pour expliquer l'immobilisme ambiant.

    Il y a une organisation entière à revoir avant de bricoler quoi que ce soit; je parle de l'héritage "Quéllec et tous ses amis" (certains sont toujours là) générateur de dégâts et bêtises énormes (partout et pas qu'à Uni-Mail).

    Non la Commission ne doit pas disparaître.

    Soutenons nos représentants.

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    1. Pour moi, la commission, c'est un endroit de plus pour tout discuter sans nous! Toute organisation provisoire doit disparaitre un jour ou l'autre. Espérons que nos délégués n'ont pas pris goût à ce "petit bout de pouvoir" qui pourrait les amener à commetre exactement les mêmes erreurs que les personnes parties!

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    2. Il suffit de lire les PV pour constater que les délégués n'ont pas le moindre pouvoir. Le rectorat tire les ficelles et si la Commission a un soi-disant rôle consultatif, elle n'est clairement pas décisionnelle. Le CODIR applique les décisions prises par le rectorat et les délégués sont parfois informés de ces décisions. Voilà ce qui ressort des PV!

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  14. La commission tripartite sera encore précieuse pour un bon bout de temps. Elle fonctionne comme un (petit) projecteur qui met en évidence les (nombreuses) zones d'ombre du projet. Il est important de disposer de ce garde-fou, ou plutôt de ce garde-malade afin d'éviter que le délire ne reprenne le patient bien amoché "bibliothèques de l'unige" et d'oeuvrer à sa guérison.

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    1. Si tant est que ce grand malade soit guérissable...

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  15. je pense moi aussi que la commission tripartite doit disparaître, comme toute structure qui a fait son temps. Laissons la place aux personnes qui arrivent pour renforcer la Direction et peut être donner un nouveau souffle.

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  16. Renforcer la Direction ? Lorsque la Direction à l'origine des événements qui sont à l'origine de la création de la Commission sera effectivement remplacée par des personnes compétentes, la Commission ne sera plus nécessaire. D'ici là je crois qu'elle est indispensable.

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  17. Une chose semble sûre à la lecture de ces commentaires : personne ne mettra tous les bibliothécaires d'accord et nous devrons tous faire avec !

    A mon sens, ceux qui sont déçus par la Commission Tripartite n'ont tout simplement pas bien compris qu'elle était le seul petit geste symbolique que nous aurions du recteur (faut-il rappeler qu'elle n'est que consultative et qu'il n'en a jamais été autrement?).

    On peut bien dire ce qu'on veut sur les personnes parties, déplacées ou encore sur les bras gauches restants, le rectorat a changé de ton, mais n'a jamais remis en cause les bases de ce projet (ex: un référentiel coûteux, inutilisable et surtout toujours TOP SECRET). Aujourd'hui, on a remplacé un coach par un autre et ce qui reste patent, c'est l'incapacité de cette université à gérer le changement.

    Dans un tel contexte, je salue le courage de nos délégués et souhaite les remercier pour tout leur travail, qui me semble très utile, mais il se situe peut-être à un autre niveau que la réalité de tout un chacun. S'ils n'étaient pas seuls à monter et à porter les dossiers, cette commission pourrait avancer. Comme disait Albert Einstein "Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre."

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  18. Je suis pour le maintien de la Commission tripartite et je tiens à rappeler que c'est le seul organe qui permet aux usagers d'être associés à cette réorganisation.

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